11 octobre 2012

On verra ça demain, France Inter 3-8-12 > P




Le 3 août dernier, nous étions avec Alain Damasio et le journaliste Ariel Kyrou invités à l'émission de Daniel Fiévet, On verra ça demain, sur France Inter, avec pour thème : "cerveau et réseau".

Il y avait tant à dire sur ce thème et si peu de temps.

55 minutes - (moins) le temps des présentations, des questions, des bandes son de films, des références (définition du cyberpunk) =  30 minutes à se partager.

30/3 
 =
10

La minute est rare en mass-média. Tous les annonceurs en connaissent d'ailleurs le prix avec une comptable exactitude.

10 minutes pour parler de la mémoire, de sa possible manipulation, des jeux d'influence entre réseaux et cerveaux, de la virtualité, des neurosciences, du cyberpunk, des jeux video, des réseaux sociaux, des avatars...

Les ruses de l'intelligence: La mètis des GrecsEt de la mètis des grecs ! dont il m'est apparu que l'exemplarité était évidente avec le thème choisi. Oui.
Ou, comment l'intelligence doit-elle être ingérée par le pouvoir afin qu'il arrête le cycle de la renaissance (et de chaos -essentiellement mais pas tout à fait- fertile) et qu'il instaure une ère historique de stabilité (et d'ordre -essentiellement mais pas tout à fait- stérile). Ou encore, pourquoi l'intelligence est-elle indispensable et préseante à toute évolution collective (ici, l'avènement de l'"ère réseau") et pourquoi il est inutile de geindre si on fait le choix d'en manquer.

Il ne restait que 12 secondes pour dire cela. Hum !
¡Caramba!

...


Le studio à 13h46.



(et que la sonorité d'un studio de radio est douce et limpide ! Quel lieu paisible pour l'oreille !)

Merci donc aux journalistes de radio Daniel Fiévet et Simon Assoun de m'avoir invité en aussi bonne compagnie.

Pour le temps, il faudra peut-être attendre qu'une machine le rende un tant soit peu plus souple. Ou pas. Selon moi, le temps est la condition même d'une rencontre entre deux états complexes. Il la rend possible. Ou peut-être... il résulte de cette possibilité. À la radio, c'est simple : il est affiché en chiffres rouges très lumineux comme le seul astre de ce monde enfoui et, entre deux séances de parole, étrangement silencieux. Ah zut, non, ça c'est l'heure.